La quasi-totalité de l'Antarctique est recouverte de glace (environ 98 %) qu'on appelle inlandsis. L'épaisseur de l'inlandsis varie entre 1.300 mètres à l'ouest et 2.200 mètres à l'est, en moyenne. Son épaisseur maximale est de près de 5.000 mètres.
© J. D. Whittington (IPEV/CNRS/CSM)
L'Antarctique est un continent qui se situe au pôle Sud. Sa superficie est d'environ 14 millions de kilomètres carrés — en comptant les prolongements de glace qui flottent sur l'océan, les ice-shelves — ce qui en fait le quatrième continent. Il est entouré par l'océan Austral.
© J. D. Whittington (IPEV/CNRS/CSM)
Terre Adélie 2015
© IPEV/CNRS/CSM
Terre Adélie 2015
© IPEV/CNRS/CSM
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Banquise au large de la base en Terre Adélie
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Berg chamare en Terre Adélie
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Lorsque les courants océaniques, tempêtes et marées gondolent et finissent par rompre la banquise, la glace s’ouvre et se fragmente en grandes plaques_C’est ce que l’on appelle le pack
© V. Planas-Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
© V. Planas-Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
© V. Planas-Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
© V. Planas-Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
La station de recherche de Dumont D’Urville, établie sur l’Ile des Pétrels dans l’Archipel de Pointe Géologie (Terre Adélie). L'Île des Pétrels, 900m dans sa plus grande longueur pour 500m dans sa plus grande largeur, a été choisie pour 4 raisons majeures :
- des conditions climatiques nettement plus favorables qu'à Port-Martin : vent catabatique moins violent, blizzard moins fréquent, meilleure visibilité et ciel plus dégagé pour les observations scientifiques.
- possibilité de construire sur un sol stable (du rocher), existence d'une plage de débarquement facilitant les opérations.
- possibilité d'accès au continent, ce qui facilitera les raids sur le continent
- partie centrale de l'Île constituée par un plateau d'altitude moyenne de 40m, facilitant les constructions et les observations scientifiques.
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
La base française Dumont d'Urville (du nom de l'explorateur qui découvrit la Terre Adélie le 20 janvier 1840), se trouve en bordure du continent Antarctique à 2 700 kms de l'île de Tasmanie au sud de l'Australie.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
La Cabane Marret, après deux hivernages successifs à la base de Port-Martin et l'incendie de celle-ci en 1952, une petite base sera construite sur l'Île des Pétrels à quelques centaines mètres seulement de la manchotière des Manchots empereurs. Sept personnes (contre 4 prévues) y hiverneront en 1953 sous la direction de Mario Marret. Aujourd'hui, ce bâtiment restauré par la 36ème mission, est toujours présent.
© S. Oros (IPEV)
Façade sud du dortoir hiver, principal bâtiment de couchage (Ile des Pétrels, Archipel de Pointe Géologie, Terre Adélie). Le bâtiment 42, dit "le 42", est avec le séjour, le plus fréquenté mais pour d'autres raisons, puisque c'est ici que se trouvent sur deux niveaux, les chambres des hivernants, les sanitaires, le bloc opératoire, la salle de soins, le cabinet dentaire et les bureaux du chef de district et du médecin.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
La Biomar est le bâtiment des biologistes de la base Dumont D’Urville (Ile des Pétrels, Archipel de Pointe Géologie, Terre Adélie). On y trouve 3 bureaux, une réserve pour stocker du matériel, une salle humide, une salle stérile, un laboratoire.
Adjacent au bâtiment il y a également une grande cage et une petite salle d'opération utilisés par le vétérinaire.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Helico Skua observant les manœuvres logistiques par hélicoptère (Ile des Pétrels, Archipel de Pointe Géologie, Terre Adélie)
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
La superficie totale des bâtiments représente environ 5.000 m². Pendant l’hivernage (mars à novembre), la base héberge une trentaine de personnes réparties entre les services généraux et les services scientifiques assurant l’acquisition de données pour les laboratoires français impliqués dans les programmes polaires.
© V. Planas-Bielsa (CSM)
Vue du dortoir de la base DDU
© V. Planas-Bielsa (CSM)
Manchot Adélie_On l’identifie à son oeil cerclé de blanc. Il mesure 70 à 80 cm et son poids varie de 3 à 7 kg. Il fait partie de la même famille que le manchot papou et le manchot à jugulaire.
© M. Boureau (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie
© M. Beaulieu (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie
© C. Le Bohec(IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot Adélie nidifie en colonie. Il ne vient à terre que pour se reproduire et pondre deux oeufs. Son espérance de vie est estimée entre 10 et 20 ans.
© J. D. Whittington (IPEV/CNRS/CSM)
Premier manchot Adélie arrivant sur l¹île des Pétrels pour la saison de reproduction
© P. Apelt (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots Adélie
© C. Cornet (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots Adélie
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie
© C. Cornet (IPEV/CNRS/CSM)
Femelles de manchot Adélie de retour à la colonie (Île des Pétrels - Terre Adélie). Après environ deux semaines passées en mer, les femelles de manchot Adélie reviennent à la colonie pour prendre le relais et assurer à leur tour la couvaison. Les mâles partiront alors pêcher en mer pour une dizaine de jours.
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Mâle de manchot Adélie sur son nid fait de cailloux (Île des Pétrels - Terre Adélie)
Après avoir pondu un à deux œufs, les femelles de manchot Adélie quittent la colonie pour regagner la mer afin de reconstituer leurs réserves nutritionnelles. Les mâles assurent ainsi, seuls, la couvaison des œufs et la défense du nid constitué de petits cailloux.
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Mâle collectant des cailloux pour la construction de son nid
© P. Apelt (IPEV/CNRS/CSM)
Parade de manchots Adélie
© T. Poupart (IPEV/CNRS/CSM)
Première ponte de la saison sur l’ile des Pétrels
© T. Poupart (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots Adélie sous une tempête de neige
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie enfoui sous la neige
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots Adélie marsouinant
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchots Adélie
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots Adélie au coucher du soleil
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots Adélie
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie de retour de mer
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Adélie avec son oeuf
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots Adélie
© IPEV/CNRS/CSM
Manchot empereur adulte sur la banquise (Terre Adélie)_C’est le plus grand et le plus majestueux des manchots. Il mesure 1 à 1,3 mètres pour une trentaine de kilos.
© F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur_Son manteau de plumes est d’un noir bleu-gris sur le dos, son ventre blanc, une partie de sa tête et de son cou orange à jaune doré. Il a le bec fin, incurvé, orné d’une tâche orangée.
© F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
La morphologie du manchot, que ses ailes hydrodynamiques ont rendu inapte au vol, est adaptée à la nage. Sa densité corporelle est élevée, ses ailes lui servent de nageoires et ses pattes de gouvernail. Ses plongées sont profondes (plus de 300 m) et ne durent que quelques minutes. Il est capable de réaliser de longues marches, mais aussi de se déplacer sur le ventre par glissage. On appelle cela le "toboganning".
© F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur nourrissant son poussin de 5 mois au sein de la colonie de Pointe Géologie en Terre Adélie.
© F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur lissant son plumage (Pointe Géologie, Terre Adélie).
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot empereur s’isole du froid en partie grâce à quatre couches de plumes en forme d’écailles d’une épaisseur totale de 12mm (ce serait 85% de leur pouvoir isolant). Le reste est du à la couche de graisse. Les plumes ont également une forme coudée au point d’attache dans la peau pour les maintenir. Le manchot empereur ne mue qu’une fois par an, et contrairement aux autres espèces de manchots, les nouvelles plumes restent accrochées aux anciennes tant qu’elles n’ont pas atteint leur taille définitive.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots empereurs de Pointe Géologie en Terre Adélie.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchots empereurs âgés de 5 mois (Pointe Géologie, Terre Adélie). Chez les juvéniles, les taches de chaque côté de la tête, le menton et la gorge sont blancs tandis que la tête et le bec sont noirs.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots empereurs. Il n’existe que quelques dizaines de colonies de manchots empereur et leur nombre est estimé entre 200 000 et 400 000 couples, bien moins que chez les autres espèces se comptant par millions pour certaines.
© R. Cristofari (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchot empereur vagabondant sur la banquise
© J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchot empereur rassemblés en crèches en attendant le retour de leurs parents partis en mer à la recherche de nourriture
© J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot empereur âgé de quelques semaines blotti sous la poche incubatrice de son parent
© J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Les oisillons du Manchot empereur sont couverts d'un duvet gris-argenté avec la tête noire à bandes blanches. Ils pèsent environ 315 g à l'éclosion, et quittent le nid lorsqu'ils atteignent 50 % de leur masse adulte.
© J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots empereurs adultes (Pointe Géologie - Terre Adélie)
Fin novembre, les adultes font des allers-retours très fréquents entre la colonie de reproduction et la mer pour nourrir leurs poussins.
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot empereur en début de mue (Pointe Géologie - Terre Adélie)
Avant leur premier départ en mer à l’âge de 5 mois, les poussins perdent leur duvet gris-blanc pour revêtir un plumage juvénile imperméable.
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Un manchot empereur adulte au milieu de poussins (Pointe Géologie - Terre Adélie)
Les poussins se regroupent souvent en crèches en attendant le retour de mer de leurs parents pour se protéger des intempéries et des prédateurs.
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot empereur prêt à muer
© S. Oros (IPEV/CNRS/CSM)
On compte une cinquantaine de colonies de manchots empereurs réparties tout autour de l’Antarctique, le plus souvent, sur la banquise.
© M. Boureau (IPEV/CNRS/CSM)
Couple de manchots empereurs avec leur poussin. Son cycle de reproduction s’organise à l’inverse de celui des autres espèces. Lorsque l’hiver arrive, et que les autres manchots migrent vers des climats moins rudes, l’empereur se hisse sur la banquise et entame sa pérégrination en files interminables vers son lieu d’accouplement. Après de voluptueuses parades nuptiales, la femelle pond un oeuf qu’elle confie au mâle et reprend sa lente marche vers l’océan pour se nourrir.
Pendant se temps, le père affronte la nuit polaire et le blizzard glacé, l’oeuf sur ses pattes. Ses quatre couches de plumes et sa graisse lui assure sa survie et en font un exemple unique d’adaptation au froid et au jeûne. Le mâle perdra la moitié de son poids avant le retour de sa compagne qui coïncide avec l’éclosion de l’oeuf. Il peut alors confier le poussin à sa mère et partir à son tour s’alimenter.
© M. Boureau (IPEV/CNRS/CSM)
ROV déguisé en poussin introduit dans la colonie de manchots empereurs
© F. Olivier (John Downer Productions)
Colonie de manchots empereurs (environ 8000 individus).
Les Manchots empereurs sont des animaux sociables, vivant en colonies. Ils chassent ensemble et peuvent coordonner leurs plongées et leurs remontées à la surface. Ils sont actifs de jour comme de nuit.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot empereur ne mue qu’une fois par an, et contrairement aux autres espèces de manchots, les nouvelles plumes restent accrochées aux anciennes tant qu’elles n’ont pas atteint leur taille définitive.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Pour conserver leurs œufs au chaud et se protéger du froid, les manchots empereurs passent l’hiver au sein d’une formation, serrés les uns contre les autres.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Les conditions sont extrêmes : c’est l’hiver antarctique (long, sombre et glacial). Les températures peuvent descendre jusqu’à -62°C, les vents peuvent atteindre 200 km/h et la nuit est quasi-permanente.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots empereurs
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots empereurs
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Arrivée impériale
© IPEV/CNRS/CSM
Manchot empereur marsouinant
© V. Planas-Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur
© IPEV/CNRS/CSM
Lorsque les conditions climatiques de l'Antarctique se dégradent, les manchots s'amassent et créent une figure dite de tortue_Ici la fumee se degageant de la tortue
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot Adélie
© IPEV/CNRS/CSM
Le Manchot empereur risque d’être menacé dans un futur proche par le changement climatique qui va entrainer la diminution de la concentration de la glace de mer et son épaisseur, mais aussi par les variations du climat.
© V. Planas-Bielsa (CSM)
Le manchot royal est grand et élancé : 85 à 95 cm pour 8 à 17 kg. Sa physionomie est semblable à celle du manchot empereur : cou et tête ornée de tâches colorées jaune orangé ainsi qu’une partie du bec. Son ventre est blanc.
© IPEV/CNRS/CSM
Manchots royaux
© IPEV/CNRS/CSM
La saison des amours des manchots royaux débute par des jabotements du mâle en quête d'une partenaire. Lorsque celle-ci répond favorablement, la parade nuptiale peut avoir lieu. Ballet dandinant et prises de bec rituelles mettent en évidence les colorations très vives que les manchots arborent de chaque côté de la tête et qui déterminent l'attirance de l'autre sexe.
© IPEV/CNRS/CSM
Manchots royaux
© IPEV/CNRS/CSM
Poussin de manchots royaux_La période de reproduction débute au printemps (novembre à mars) et le petit vient au monde durant l’hiver (entre mai et août). Le poussin est couvert d’un épais duvet brun, et à l’âge de un an, il est presque aussi grand que les adultes.
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Les parents se relaient pour pêcher et nourrir le poussin. Le premier mois de sa vie, le petit demeure au chaud sur les pattes de l’adulte pour survivre au froid. Puis ses parents se rendent toujours plus loin en quête de nourriture, pouvant alors laisser le poussin à terre durant 120 jours.
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Poussin de manchots royaux
© IPEV/CNRS/CSM
Colonie de Manchots royaux_Ce sont des animaux grégaires vivant en immenses colonies de plusieurs milliers d’individus.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot royal ne vole pas. Il marche assez facilement sur le sol, et peut même courir. Sur la neige et la glace, il glisse sur son ventre. Il nage très bien et peut parcourir jusqu’à 12 km à l’heure. Il plonge pendant un quart d’heure ou plus. Il est capable de descendre jusqu’à 150 à 300 mètres de profondeur, avec des observations à 500 mètres. Il utilise ses nageoires pour « voler » sous l'eau
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de Manchots royaux autour d'un éléphant de mer
© J. D. Whittington (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots royaux_Le manchot royal ne se nourrit qu'en mer. Comme tous les manchots, sa forme hydrodynamique et massive lui assure une bonne pénétration dans l'eau tandis que la structure spécifique de son plumage lui assure imperméabilisation et isolation thermique.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Détail du plumage d'un manchot Royal
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Royal_La tête est noire, excepté les taches jaune orangé en forme de gouttes des couvertures auriculaires. Ces taches finissent sous les joues en fine bande jaune orangé. Le plumage noir de la tête devient gris sur la nuque. La gorge et le menton sont noirs.
Le bec est droit et relativement long. Il est noir avec une tache ovale allongée de couleur orangée à la base de la mandibule inférieure. Les yeux sont brun foncé.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Les manchots royaux plongent régulièrement à des profondeurs de 70 à 200 m pour se déplacer et pour se nourrir. Ils fréquentent préférentiellement le front polaire car leurs proies favorites, les poissons-lanternes s'y trouvent là à leur moindre profondeur, en moyenne à 145 m. Il peut nager à la vitesse de 40 km/h. Il avance sous l’eau grâce à ses ailes qui ressemblent à des nageoires et avec ses pattes de derrière et sa queue.
© D. Beaune (IPEV/CNRS/CSM)
Pour nourrir son poussin, le manchot royal part pêcher pendant 2 à 3 semaines, conservant le poisson sans le digérer dans son estomac durant toute cette période. Le petit est nourri par régurgitation des aliments des parents.
© C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot Royal
© Céline Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Les manchots royaux occupent, en grands rassemblements appelés colonies, les côtes des îles et archipels sub-antarctiques comme les îles Kerguelen et les îles Crozet. L'archipel des Crozet accueille les deux-tiers de la population.
© IPEV/CNRS/CSM
Manchots royaux
© IPEV/CNRS/CSM
Les manchots royaux ne peuvent donner naissance qu’à deux petits tous les trois ans : 15 à 18 mois sont en effet nécessaires pour élever l’unique poussin. La mue se fait entre le 10ème et 13ème mois, permettant alors au petit de se lancer à l’eau.
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Pendant la saison de reproduction, le mâle effectue quelques parades telles que tendre la tête vers le haut, ou la jeter en arrière sur son dos, ou bien il fait des courbettes. Il exhibe de manière excessive sa tête et les taches jaune orangé de la zone auriculaire, afin d’attirer une femelle. Ensuite, la femelle choisit un mâle et répond à ses cris. Les manchots royaux sont monogames pendant la saison de reproduction.
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot royal_L’adulte a les parties supérieures gris foncé à noirâtre, y compris la queue et les nageoires.
Les parties inférieures sont principalement blanches, mais le haut de la poitrine est jaune orangé, bordé d’une bande noire sur les côtés. Cette couleur jaune orangé devient plus pâle vers le bas de la poitrine. Le dessous des nageoires est blanc avec les extrémités nettement noires. Le bord d’attaque est noir.
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot royal parti s'alimenter en mer descend en fait rejoindre la convergence antarctique — zone de rencontre entre les eaux sub-antarctiques (froides) et polaires (glacées)— durant l'été de l'hémisphère Sud (janvier-février) ce front était auparavant à environ 400 km au sud de Crozet. Avec le réchauffement, à certaines années, ce front se trouve à 600 km, ce qui oblige les manchots royaux à parcourir 200 km supplémentaires aller-retour, avec comme conséquence une fréquence de nourrissage du poussin moins importante.
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Chute d'un manchot royal
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots royaux sur l'île de Crozet avec le Marion Dufresne en fond
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Chez le manchot royal, mâle et femelle émettent des sons différents. Les cris de contact lancés par ces pingouins peuvent être entendus à des kilomètres à la ronde. Pendant la parade nuptiale, le mâle émet des chants imitant la trompette avant l’accouplement.
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot royal se reproduit dans de grandes colonies comptant plusieurs milliers de manchots. Chaque couple a un petit territoire, mais cette zone restreinte est vigoureusement défendue par les deux partenaires. En dehors de la période de reproduction, le manchot royal est très grégaire et vit en grandes colonies
© H. Kriesell (IPEV/CNRS/CSM)
L'Astrolabe est un navire polaire français qui assure la logistique de la Terre Adélie en Antarctique et celle des missions scientifiques françaises dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF)
© V. Planas Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
Il peut transporter 48 passagers dans treize cabines. Long de 65 mètres pour 12,80 mètres de largeur et 4,80 mètres de tirant d'eau, il possède une plateforme pour deux hélicoptères de type Écureuil AS-350. Il est classé A1 super, navire polaire à capacité glace
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Les conditions de glaces souvent incertaines, obligent l’embarquement de 2 hélicoptères à bord du navire, guidant son approche à travers le “pack” et permettant les transports depuis le bord.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Depuis 2012, les conditions de glace à l’approche du continent Antarctique se sont modifiées et la banquise se maintient pendant l’été austral obligeant l’IPEV a développer d’autres moyens que l’Astrolabe pour débarquer le matériel et les personnes.
Opérations de ravitaillement de la station de recherche de Dumont D’Urville (Terre Adélie)
© C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
La première rotation appelée R0, quitte généralement Hobart aux alentours du 20 octobre. Cette dernière est particulière puisque le navire réalise presque la moitié de son parcours dans le pack de glace ce qui rallonge considérablement la durée de son voyage, passant ainsi de 5 jours en temps normal à une dizaine de jours, voir plus !! L'astrolabe fini d'ailleurs souvent bloqué par les glaces à quelques dizaines de kilomètres de la base. Se sont les deux hélicoptères qui prennent alors le relais pour le débarquement. Le survol de la banquise et des icebergs qui s'en suit est tout simplement à couper le souffle !
Les 4 rotations suivantes ont lieu mi décembre pour R1, début janvier pour R2, début février pour R3 et fin février pour R4.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Trouée du bateau laissée par l'Astrolabe dans le pack.
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
La coque du navire est renforcée pour affronter les mers prises par la banquise et permet de briser la glace jusqu’à une épaisseur d’un mètre
© V. Planas-Bielsa (CSM)
L'astrolabe est équipé d'un hangar étanche de 1300m3 sur le pont arrière, de moyens de manutentions et de fixations pour conteneurs et engins de travaux publics, d'un quartier d’habitation, d'une grue de 32 tonnes/mètre, d'un portique arrière, d'une plate-forme pour hélicoptère, d'un « nid de pie » pour surveiller le déplacement des icebergs, d'un système de télécommunications par satellites et d'un télex.
© V. Planas-Bielsa (CSM)